



Production carrures
Carrures
Certaines boîtes de montres sont usinées à la fraiseuse à commande numérique, d’autres sont obtenues par fonderie à haute température et sous haute pression, mais la majorité des garde-temps de série possèdent des carrures dont la réalisation est la résultante d’une série de passages sous presse.
Le point de départ de toute opération de fabrication : le lingot d’acier laminé et calibré ou la barre d’or au titre. Dans cette lame de métal, une presse emporte la forme générale de la pièce. Viennent ensuite les opération de pressage pour atteindre les cotes finales et créer les détails de face et de fond. En tout, il faut compter entre 12 et 25 opérations de frappe, imposant à chaque fois un outil mâle et femelle pour la mise en conformation.
Il faut retenir que après une série de frappe (entre 25 et 55 tonnes de pression), le métal écroui, autrement dit, dont la structure moléculaire a été mise en tension, doit être détendu à la flamme. En fonction de la forme du produit, l’opération de recuit s’effectue toute les deux à quatre passes sous la presse.
Une fois la montre aux cotes finales, les finitions de polissage, les opérations de perçages, taraudages d’ébavurage final, le montage de la glace saphir et le vissage du fond sont effectués à la main.
Métaux:
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Acier inox
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Acier inox sans nickel
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Titane
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Or
